YEMEN

Keffieh et bijoux de têtes ornés de pierres calcédoines aux vertus apaisantes pour les peines de cœur et les blessures de l’âme, elle regrette la vie de ses aïeux et de leur caravane remplie de soie, d’odeurs d’encens et d’épices... Il était une fois une reine d’une grande beauté et pleine de sagesse… C’est ainsi que nous souhaiterions que son histoire commence tout comme celle de la Reine de Saba.

Son histoire est tragique et elle se passe dans le Yémen contemporain. Le Moyen-Orient est une des régions du monde où les conflits et les tensions géopolitiques sont les plus nombreux et les plus complexes. Leur multiplication de même que leur perduration dans le temps, génèrent une forme de lassitude sur la scène internationale ayant pour conséquence l’absence de couverture médiatique appropriée.

C’est le cas du conflit qui sévit au Yémen depuis 2014, souvent qualifié de « guerre oubliée » bien qu’il s’agisse de la pire crise humanitaire au monde selon l'ONU. Il s’agit d’un conflit des plus meurtriers, où des enjeux communautaires, religieux, politiques et internationaux se superposent. Ses origines proviennent de profondes divisions politiques et religieuses remontant aux années 1990. Séparée en deux territoires durant la Guerre froide, puis réunifiée par la suite sous un pouvoir central au Nord, la population ne parviendra pas à dépasser cette fracture territoriale entre nord et sud. Majoritairement de confession sunnite, le Yémen comporte aussi une forte minorité chiite (les Houthis), représentant environ 45 % de la population. Le conflit débute réellement en 2004, lorsque les Houthis, marginalisés et mis à l'écart par le gouvernement central, se révoltent contre celui-ci et renforcent petit à petit leur contrôle territorial au Nord.

En septembre 2014, ils s'emparent de Sanaa, capitale du pays, à la suite de quoi le président et les membres de son gouvernement sont obligés de fuir le Yémen. Débute alors une guerre civile entraînant des conséquences terribles pour l’ensemble des civils mais les femmes et les filles sont particulièrement touchées. En effet, en plus du conflit, les stéréotypes de genre, les attitudes patriarcales, la justice discriminatoire et les inégalités économiques ne font qu’aggraver l’exposition des femmes à la violence. En outre, elles sont chargées de pourvoir à l’alimentation et de s’occuper du foyer, elles doivent faire face à un accès insuffisant (voire inexistant) à de la nourriture, de l’eau, des installations sanitaires et des services de santé, qui n’ont de cesse que de se dégrader à mesure que le conflit se poursuit. Et selon les rôles de genre qui ont cours au Yémen, les hommes sont considérés comme les « protecteurs » des femmes et des familles

En l’absence de parent masculin, les femmes sont davantage susceptibles de subir des violences physiques ou sexuelles... Il était une fois une reine d’une grande beauté et pleine de sagesse, le niqab couvrant ses parures marchant seule dans les ruelles jonchées de gravas à la recherche de nourriture, la peur au ventre de rencontrer le voisin malveillant qui guette ses sorties dans l’espoir qu’un jour il pourra la couvrir de honte. Si la communauté internationale est sensibilisée par une crise quelle qu’elle soit, alors il y aura davantage de dons et davantage de vie épargnée par la laideur de ce monde. Ne les oublions pas. N’oublions pas les femmes yéménites.

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Keffieh , joyas de piedras con propiedades relajantes para las penas del corazón y las heridas del alma, ella añora la vida de sus antepasados y de su caravana llena de seda, de olores a incienso y de especias…..Erase una vez una reina de una gran belleza y llena de sabidurías…Es de esta manera como nosotros queremos que comience su historia, como la de la Reina de Saba.

Su historia es trágica y trasncurre en el  Yemen contemporaneo. El medio Oriente es una de esas regiones del mundo donde los conflictos y tensiones geopolíticas son cada vez mas numerosas y complejas. Su multiplicación, así como su duración en el tiempo, cren una forma de laxitud en la escena internacional teniendo como consecuencia la ausencia de covertura informativa

Es el caso del conflicto que hay en Yenemn desde el 2014, a menudo calificado como “guerra olvidada” aunque se trata de la peor crisis humanitaria del  mundo según la ONU. Se trata de uno de los conflictos mas mortíferos, donde los problemas comunitarios, religiosos, políticos e internacionales se superponen. Sus orígenes tiene sus raices en profundas divisiones políticas y religiosas que se remontan a los años 1990. Separado en dos territorios durante la Guerra f´ría, despues reunificado bajo el poder central del Norte, la población no conseguirá  borrar esta fractura territorial entre el norte y el sur. Mayoritatiamente de confesión sunita, el Yemen tiene también una fuerta moniría chiita (les Houthis), que representan cerca del 45% de la población, El conflictos estalla realmente en el 2004, cuando los Houthis, marginalizados por el gobierno central, se levantan contra él y van recuperando poco a poco el control territorial del Norte.

En septiembre del 2014 llega a Sanaa, capital del pais, por lo que el presidente y los miembros de su gobierno tiene que huir de Yemen. Comienza entonces una guerra civil que traerá consecuencias terribles para los civiles, sobre todo mujeres y niñas, las actitudes patiarcales, la justicia discriminatoria y las desigualdades económicas agravan y exponen las mujeres a la violencia, Entre otros, ellas son las encargadas de la alimentación y del hogar, con un acceso difícil, incluso inexistante, a la comida, al agua, con instalaciones sanitarias y de servicios de salud que no paran de degradarse según el confliecto continua. Según los roles de género vigentes en Yemen, los hombres son considerados como “protectores” de las mujeres y sus familias.

Cuando las mujeres no tienen la figura masculina paterna que les protega, son susceptibes de ser violentadas física y sexualmente….Erase una vez una reina de una gran belleza, llena de sabiduía, el niqab cubría sus pasos andando sola por las callejuelas repletas de grava buscando comida, con miedo de encontrarse con un vecino malvado que la vigila  con el pro´posito de que un día pueda cubrila de “deshonra”. Si la comunidad internacional se sensibiliza con las diferentes crisis, se evitarán  muchas desgracias en el mundo. No les olvidemos. No olvidemos a las mujeres yemenitas.

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