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EPILOGUE

Dans cette société de l’image, le présent se veut être plus que parfait. Moi-même, je parais plus que je ne suis. Preuve en est que pour communiquer, j’utilise mon image en me posant la question de savoir si ma tête est assez jolie quand je veux faire la promotion de mes tableaux. C’est abject, mais c’est un fait et je le reconnais. Je fais exactement ce que je critique par ailleurs. Cette manière de se montrer pour optimiser ses chances de sensibiliser m’est aussi insupportable qu’elle m’est utile. En cela, je ne respecte pas les valeurs que je défends et qui sont si bien portées par celles que j’honore ici. Alors pour parfaire cette mise à nu que représente ce parcours au féminin, il était intéressant d’épiloguer en humour sur les questions de paraître et d’envie que reflètent les derniers portraits.

Quant à celle qui fuit quand elle a enfin trouvé l’amour, qui s’accroche à une liberté absurde la condamnant à la solitude, c’est un peu moi, c’est du presque vécu et je me dis que sans elle, sans l’amoureuse, l’amour aurait cruellement manqué à cette ode aux femmes…

En esta sociedad de la imagen, el presente se pretende ser mas que perfecto. Yo misma, aparento mas de lo que soy. La prueba es que para comunicar, utilizo mi imagen preguntándome si mi cara es lo suficientemente bonita cuando voy a promocionar mis cuadros.Es indigno, pero es un hecho que reconozco.Hago exactamente eso que critico en los demás.Esta manera de mostrarse para optimizar sus posibilidades de sensibilizar mes resulta insoportable a la vez que útil.En lo anterior yo no respeto los valores que defiendo y que son tan bien llevado por las mujeres a las que rindo homenaje aquí.Entonces para completar esta sinceridad que representa este recorrido en femenino, resultaba interesante de hacerlo con humor sobre la cuestión de la apariencia y de motivación que reflejan estos últimos retratos.

 

En cuanto a la que huyó cuando por fin encontró el amor, que se agarra a una libertad absurda que la condena a la soledad, es un poco yo misma,es casi algo “ya vivido“ y me digo ...que sin ella, sin la enamorada, el amor habría cruelmente faltado en esta oda a las mujeres.

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Rouquine
Poupoupidou
L'Amoureuse
mArie
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