top of page
IMG-1759.jpg
Podcast George Sand

GEORGE SAND

Sa vie est un chef d’œuvre, son cœur accroché à son esprit trouble par sa grandeur visible dans ses récits ; son apparence est masculine, elle est libre comme un homme et se fait appeler George. Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, baronne Dudevant est une des pionnières de la pensée féministe de la fin du XIXème siècle dont la plume n’avait rien à envier à Hugo. Elle usait de la liberté interdite aux femmes que les hommes, respectueux des conventions, ne pratiquaient qu’avec parcimonie. Elle était alors plus libre que les hommes et les femmes réunis, comme une envie farouche de bousculer les codes sociaux.

Dans son château berrichon ou dans les cafés parisiens on la croisait avec les plus grands écrivains et compositeurs de cette époque, habillée comme eux et échangeant sur des affaires d’homme et notamment la politique.

Comme elle y allait à vouloir intégrer des partis politiques pour défendre les prolétaires contre une république qui les assassine ! Et pourquoi pas écrire pour le compte du gouvernement provisoire instauré à la révolution pendant qu’on y est !

Elle osait et se faisait respecter pour cela. « Je pleure une morte et je salue une immortelle » dira Victor Hugo à son enterrement, car oui elle s’est immortalisée par ses œuvres d’une contemporanéité folle. Elle brille encore par son aura, celle qui lisait des heures durant près de sa chère grand-mère sous l’arbre géant de la demeure de Nohant, celle qui se baignait nue dans les rivières après avoir parcouru des heures durant les campagnes à dos de cheval, bousculant ainsi par ces simples activités bucoliques les codes de ce que devaient être les journées des petites filles de ce temps-là. Une liberté décisive qui se tiendra au fond de son cœur jusqu’à sa mort.

Tout comme Colette qui la succède dans ce parcours au féminin elle est un symbole d’émancipation des femmes par son vécu et ses écrits.

bottom of page