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Podcast Mona Chollet

MONA CHOLLET

Gommer toutes ses aspérités pour se transformer en porte manteau, devenir le produit que l’on vend dans les publicités, n’être plus que le parfait objet que le monde admire tant et oublie sitôt la vieillesse prend le dessus sur les miracles de la chirurgie, c’est ce que dénonce Mona dans « Beauté fatale ». 

Un livre désespérément vrai qui rappelle à nos complexes ancrés comment ils ont été à tort invités dans nos cervelles. Même en ayant conscience de l’injonction à la perfection que nous impose notre société, ils sont tellement fixés en nous que l’on panique à la moindre ride, au moindre bourrelet, à la vision de la peau d’orange et à l’idée de l’image que l’on peut renvoyer.

Comment s’en affranchir ? Comment malgré tous les discours féministes qui invitent à s’accepter, sommes-nous encore tant complexées ? Certains anthropologues diront que même si les critères de beauté nous pèsent, ils ont, de tout temps, servi à construire notre identité jusqu’ à la codification de l’image liée au genre. Il s’agit de construire culturellement le genre comme une sorte de caricature de ce que doit être un homme ou une femme. Face au portrait d’un homme comme face à celui d’une femme, on saurait donc immédiatement identifier à quelle période il ou elle aurait vécu et dans quel coin du monde du fait de leur apparence correspondant aux canons de beauté de cette époque dans telle ou telle région du monde.

Peut-être pourrait-on s’en affranchir en réinventant l’amour ? Que l’amour défie le dictat du paraître et devienne un vrai moteur d’émancipation ? Peut-être aussi qu’au lieu de disperser notre énergie à tenter de maîtriser les choses qu’on ne peut pas changer, nous devrions apprendre à les accepter pour mieux les traverser. S’aimer soi-même. L’estime de soi tout un enjeu quand on vit avec les réseaux sociaux greffés dans nos peaux.

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